mardi 3 mars 2015

Où allons nous ?

Le rôle du politique est de montrer un cap et de donner une vision d’avenir claire qui fasse rêver et qui donne à chacun l’envie de se réaliser et de se surpasser. 
Force est de constater que ces conditions sont loin d’être remplies actuellement, bien au contraire…
Commençons par les cantonales.
 

Alors que l’on ne connait pas encore quelles seront les compétences des futurs conseillers généraux, on organise des élections présentant des binômes ( homme, femme ) pour représenter le peuple.
Imposer des femmes révèle que le machisme opérant jusqu’à l’heure est en train d’en prendre un coup. Mais tout cela relève du gadget car lorsque l’on regarde ces couples ainsi formés, on se rend compte que ce sont toujours les mêmes qui se présentent.  

Un système de caste s’est développé en France faisant des politiques des personnages « hors sol ».
C’est bien là tout le problème…
 

L’emploi est rare en France et les entreprises montrées du doigt en permanence, stigmatisées, qualifiées de fraudeuses , responsables de travail dissimulé etc…etc… ( Voir texte ci-dessous ).
Les bons et les mauvais fraudeurs !

Ce ne sont pas les prétendants aux futures nouvelles fonctions qui vont améliorer la donne !
Je n’ai rien personnellement contre ces candidats mais ce que je leur reproche ( et c’est le sentiment de nombre de salariés que je côtoie ), c’est d’être « hors sol » et d’être devenus des professionnels de la politique, des gens qui promettent aide et assistance


De l’autre, il y a ceux qui connaissent la vraie vie, celle de la compétition, de la survie, de l’entreprise.
L’entreprise, celle que l’on encense d’un côté et que l’on matraque de l’autre car c’est elle qui fournit le carburant de l’économie. Or, plus le carburant devient rare plus on la stigmatise en faisant des chefs d’entreprises les responsables de tous les maux…


Et si les politiques se posaient les bonnes questions sans dogmatisme ?

S’ils faisaient des stages en entreprise pour voir comment on y vit ?
Rien de tout cela ne pointe à l’horizon.
Il eût été plus rassurant de voir des binômes différents ( un fonctionnaire et un salarié du privé ). 

Cela n’est malheureusement pas le cas mais cela aurait permis à chacun de comprendre la problématique de l’autre…
 

La moralisation ensuite.
Tout ce qui est de gauche serait bonté, générosité, proche du peuple.
La droite serait le diable, assimilée souvent à l’entreprise dont forcément des profiteurs, exploiteurs, que sais-je encore ?
C’est ce que j’appelais dans un récent article « la confusion mentale de certains socialistes ».
Rien n’est tout blanc ni tout noir, les qualités morales mises en avant par certains se retrouvent dans chaque camp. La diversité, le vivre ensemble ne seront jamais d’actualité si les politiques eux-mêmes ne montrent pas l’exemple du courage et s’ils continuent à se protéger en sauvegardant leurs propres intérêts et ceux de leur famille, au détriment de ceux de l’ensemble de nos concitoyens et des électeurs.


J’espère que cette diversité apparaitra dans la nouvelle assemblée et que les électeurs ne se laisseront pas entraîner vers des extrêmes qui n’apporteraient aucune solution aux défis de notre temps….

Claire Duprat