Dans une lettre lue au dernier conseil communautaire et
signée par 15 élus du même conseil, notre conseiller départemental montre un
visage que nous ne lui connaissions pas encore.
Porte drapeau de cette majorité nouvelle, le voilà
reconverti à une orthodoxie financière qui lui était étrangère jusqu’à l’heure.
Il devient donc comptable rigoureux de l’argent public, soucieux de tous les
aspects juridiques des projets présentés.
Me voilà ravie de cette nouvelle profession de foi. Le
problème, c’est que sa crédibilité ne me parait pas évidente.
Rappelez-vous : cette même personne transcendée par sa récente élection
«était moins rigoureux » lorsqu’il était à la conquête de son
électorat.
-il avait annoncé dans une vidéo publié par son ami Olivier
Martin (autoproclamé journaliste) que la dette de St Sever pouvait être
remboursée en 3 ans
-il avait annoncé que les recours contre la salle de basket
n’avaient aucune chance d’aboutir
-il avait annoncé que le projet de la salle de basket
coûterait 0€ aux contribuables saint severins.
-il avait chiffré plus tard que cela ne coûterait qu’une
vingtaine d’euros par foyer fiscal
-il ne s’étonnait pas que le projet initial de la salle de
basket dont les besoins étaient établis à 2200 places soient finalement réduits
à 1800places pour que le budget puisse correspondre
-il ne voyait alors aucun problème pour que les financeurs
soient trompés.. ;(voir compte rendu du 4/09/2014 de la com.com)
-il était beaucoup moins attentif lorsque la Satel avait
signé une convention non respectée et non contrôlée par les élus, avec la
communauté des communes.
Je pourrais en rajouter mais je ne veux pas lasser le
lecteur qui aura tout loisir de se faire une opinion sur les uns et sur les
autres en lisant les comptes-rendus très instructifs de la communauté des
communes.
Je reproduirai simplement ce passage du 4/09/2014 :
« M.Martinez se prononce pour le maintien du projet de
la salle de basket à l’endroit prévu initialement »
A cette époque : « Monsieur Pruet s’étonne et ne comprend pas comment les conventions de financement portent sur des calibres de salles qui ne correspondent pas à l’APD, voté en mars dernier. Le CG40 évoquait 1800 places alors que l’APD portait sur 2200 places. Dès lors M.martinez obtint une suspension de séance et obtient la création d’une commission de travail….
A cette époque : « Monsieur Pruet s’étonne et ne comprend pas comment les conventions de financement portent sur des calibres de salles qui ne correspondent pas à l’APD, voté en mars dernier. Le CG40 évoquait 1800 places alors que l’APD portait sur 2200 places. Dès lors M.martinez obtint une suspension de séance et obtient la création d’une commission de travail….
La suite, vous la connaissez.
Aujourd’hui, il nous joue la même partition mais avec des
arguments à l’opposé de ceux qu’il avait alors.
Ce faisant, il balaie d’un revers de mains les travaux de
Mme Claude Boisseau-Deschouarts qui a passé 4 ans dans des études on ne peut
plus sérieuses et dont les chiffres n’étaient jusqu’à l’heure contestés par
aucun des membres signataires et dont le
conseil communautaire avait
- approuvé à l’unanimité le 4/09/2014 l’avant projet
sommaire et le plan de financement prévisionnel qui en résultait,
-confirmé l’engagement de la communauté des communes à
réaliser ce projet,
-approuvé le montant des honoraires dévolus à l’équipe de
maîtrise d’œuvre tels que présentés
-autorisé le président à signer toutes pièces afférentes à
ce projet et à solliciter les concours financiers tels que présentés dans le
plan de financement prévisionnel du projet.
Puis patatras : on lui demandait de revoir le projet,
trop coûteux (mais 4 fois moins que la salle).
Mme Claude Boisseau réexamina le projet, chercha des
économies, en trouva mais tout ceci bien sûr était faux !!! M.Martinez et
ses signataires estimèrent que le directeur de la Drac faisait soudainement
preuve d’une « mansuétude » coupable, que les financeurs (conseil
général et conseil régional) auraient répondu favorablement à un projet tronqué
…..
Ce dernier argument m’interpelle vraiment car il semblerait
accréditer l’idée que les accords sont donnés sans contrôle sérieux. Les
expériences précédentes il est vrai, ont eu de quoi nous surprendre.(
ex.Convention Satel et com com )
Bref, vous l’avez compris j’espère, la rigueur est de retour !
La ville de St Sever est invitée à donner plus que le règlement le prévoit pour le FPIC .Notre conseiller communautaire a voté pour cette majoration injustifiée.
Mais il aime sa ville promis, juré!
Il l’aime tellement que pour ne pas avoir des nuisances écologiques qui
saliraient les vieilles pierres et le centre ville déjà très délabré, il
préfère envoyer les enfants et leurs parents qui veulent aller à la médiathèque,
hors des murs de la ville : à Hagetmau, Mont de Marsan , ou Grenade….
Et si cette posture soudaine n’était simplement que
représailles à l’abandon du projet de la salle de basket ?
La ville de St Sever et ses habitants méritent mieux que ces
calculs purement politiciens…
Claire Duprat
PS : une commission travaux sous la direction de M.Dehez doit étudier très prochainement un projet acceptable pour tous (affaire à suivre donc...)