jeudi 11 décembre 2014

Malcom X


Cette citation de Malcom X est toujours d’actualité.


A lire certains commentateurs, la réflexion serait superflue lorsque l’on a été élu. 
Certains prétendent même que les élus ne doivent pas " philosopher " car ce n’est pas ce que l’on attend d’eux. 
Il faut agir et agir vite.

En 6 mois nous devrions avoir fait ce que d’autres n’ont pas fait en 13 ans. 
Nous devrions répondre aux attentes de nos administrés.

Mais quelles sont les attentes de nos administrés  et de nos entreprises ?

La première des attentes est : stop aux impôts et à la pression fiscale, indispensable à la survie économique de bon nombre de nos entrepreneurs.

La deuxième : continuer à agir comme si la dette n’existait pas et satisfaire aux besoins exprimés par les différents groupes dont certains n’apportent aucun retour en matière économique.

Comment concilier ces contraires sans avoir recours à la réflexion et à la philosophie dont je rappelle la définition :

" C'est une activité et une discipline existant depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, se présentant comme un questionnement, une interprétation et une réflexion sur le monde et l'existence humaine. Différents buts peuvent lui être attribués : la recherche de la vérité ; la méditation sur le bien, le beau, le juste ; la quête du sens de la vie et du bonheur ".

Bien sûr cette façon d’être est très étrangère à certains, mais c’est ma façon d’être.

Je n’ai pas la prétention d’avoir la clé de tous les problèmes qui nous entourent,  j’essaie de faire bouger les lignes et d’apporter une autre vision sur ce qui serait souhaitable à défaut d’être possible. 
Ce dont je suis sure, c’est que les diverses politiques conduites jusqu’à l’heure n’ont pas été satisfaisantes. 
Les politiques qui s’engagent pour en faire un métier et une profession sont liés par le souci de se faire réélire et n’ont d’objectif que celui de plaire à leur électorat, ce qui enlève parfois tout bon sens à leur action et  finit souvent par privilégier l’intérêt particulier ( ou d’une caste ) au détriment de l’intérêt général.

Que dire dès lors de ces différentes structures où l’on retrouve toujours les mêmes personnes ? Quel but recherchent-ils ?

Le bien être  des administrés ou le leur ?
Car, sous des apparences démocratiques, les postes sont souvent pourvus, partagés entre gens de la même famille. 


Ces postures sont de plus en plus contestées et lorsque la pénurie est la seule chose à partager, elles deviennent insupportables.

En résumé, je dirai à mes détracteurs que je suis dans l’action et dans la réflexion car je m’efforce de concilier ce qui était souvent  inconciliable, en  recherchant toujours le bien commun au détriment du bien particulier. 
Mais cela demande une certaine hauteur de vue ( difficile, j’en conviens, pour quelqu’un de ma taille... )

Claire Duprat