dimanche 14 juillet 2019

Des arguments mis à mal

Ma formation m'incite à aller vérifier la véracité des commentaires publiés ici où là :

C'est ce que je fis lorsque je lus l'article publié par Olivier Martinez...M. Martinez indiquant que nous allions voir ce que nous allions voir si la municipalité décidait de convier la gestion de l'eau à un délégataire privé, je partis donc à la recherche d'éléments confortant ses dires.

Il se trouve que j'ai moi même des connaissances dans ce pays et ce que M.Thierry Golfier (ancien directeur de cabinet du Président du conseil général de l'Ain  M.Boyon, aujourd'hui décédé ) m'a adressé,est fortement intéressant. Il s'agit d'un article du 17/12/2017 du Dauphiné Libéré sur les tribulations des élus communautaires  suite à la loi Notre et les fâcheries qui en ont résulté dues à la distribution démocratique des postes de la nouvelle communauté.

Mais ces marchandages que nous avons connus ici n'ont pas d'importance , ce qui est particulièrement intéressant c'est ce que révèle M.Christophe Bouvier( président de la COM.COM. )dans cet article et que vous pouvez lire en gros caractères

EXTRAITS DE L'ARTICLE DU SAMEDI 17 Décembre 2016 : Le Dauphiné libéré

"Une gouvernance pointée du doigt

Enfin, Daniel Raphoz a décoché ses dernières flèches contre la gouvernance de la CCPG. « La loi NOTRe est une évolution conséquente pour l'intercommunalité, mais quelle mise en œuvre désastreuse pour notre territoire ! Suis-je un rebelle ou un anti-communautaire quand je pose ces questions ? Peu habituée aux débats et à une opposition constructive, la gouvernance de la CCPG ne veut voir qu'une seule tête. Il n'y a donc pas d'espace démocratique entre nous. Quelle débauche d'énergie inutile et pour quel résultat [...]. Cela montre le visage de notre président qui écoute "parfois mais n'entend pas. »
Philippe VACHEY

L' INFO EN+ L'AVIS DU Président

Pour le président de la CCPG Christophe Bouvier, les choses sont claires : " Si Daniel Raphos a été battu, c'est qu'il y a des raisons. Mais si à chaque fois qu'on est battu , on doit procéder de la sorte..."
Selon lui, Daniel Raphoz est "mauvais perdant"et un tel déballage public "n'est pas constructif."
Sur le fond cette fois, Christophe Bouvier rappelle que le choix du passage en régie pour l'eau et l'assainissement "n'est pas le bon. Si aujourd'hui on devait revoter, le choix du passage en régie ne passerait pas."


Cela a le mérite d'être clair et vient contrecarrer les affirmations optimistes de notre opposition.
A la suite de ce changement:

les USAGERS DU PAYS DE GEX  ne virent aucune baisse de prix alors que le délégataire avait été montré du doigt pour des" soi-disant augmentations délirantes"
Le site de la régie précise même:
" Du côté des prix, pas de changements prévus en 2018 : "Et cela tant que les dépenses ne seront pas supérieures aux revenus, mais cela pourrait évoluer dans l'avenir avec l'augmentation de la démographie et le besoin en équipements..."
précise Michel Bruhlart."


Cela s'appelle préparer les usagers à une augmentation ... et c'est le service public qui l'écrit
Claire Duprat