mardi 7 janvier 2020

Un débat démocratique




Pour un véritable débat sans intimidations juridiques 

Jusqu’à maintenant, les débats entre opposition et majorité municipale n’ont pas été des plus passionnants, entre joutes verbales en conseil municipal et attaques juridiques de l’opposition. Je voudrais revenir sur ces attaques juridiques afin qu’une majorité de Saint-Severins soit informée des résultats des ces actions, pour le moins contestables, de l’opposition.
Le 6 décembre 2017, nous avions adopté une délibération en conseil municipal concernant une convention de partenariat entre l’UPPA (Université de Pau et des Pays de l’Adour) et la commune de Saint-Sever pour la réalisation d’une étude juridique et patrimoniale sur un édifice historique de la ville, édifice qui, par ailleurs est inscrit au titre des monuments historiques. Je veux parler de la maison Sentex.
Mr André Lafargue a fait un recours gracieux le 3 février 2018 en demandant au maire de retirer la délibération. Ce recours a  été rejeté par une décision notifiée le 7 mars 2018. 
Mr André Lafargue a déposé ensuite une requête et un mémoire le 3 avril 2018 auprès du tribunal administratif de Pau aux fins d’annulation de la dite convention.
Le 18 septembre dernier le tribunal administratif de Pau a rejeté la requête de Mr André Lafargue et l’a condamné a verser la somme de 500€ à la commune  de St-Sever et une somme de 500€ à l’UPPA.(Université de Pau et des pays de l'adour)
C’est la seconde fois qu’un tribunal inflige une peine de 1000€ à Mr Lafargue.
La politique de soupçons de l’opposition municipale a fait une nouvelle fois « pschiitt ».
Lorsque Mr Andre Lafargue saisit la justice, cela semble ressembler au jeu de 1000€. 
Dans ce jeu radiodiffusé on peut dire que 100% des candidats ont, un jour, tenté leur chance et ont pu gagner 1000€.
Dans le cas qui nous intéresse, celui de l'opposition en général et M. Laffargue en particulier c’est l’inverse. 
Le bilan pour l’opposition est le suivant:
  • Une procédure infructueuse de M. Martinez contre Mme DUPRAT.
  • Deux procédures d'André Laffargue,  qui se soldent, pour lui, par deux amendes de 1000€.
Là aussi, c’est du 100%, mais du 100% perdant.

Commençant à bien connaître les méthodes de l’opposition, ils vont nous répondre que la décision du tribunal ne porte que sur la forme (requête au delà des délais de 2 mois), et qu’ils ont raison sur le fond.

Cela me conforterait dans l’idée que l’opposition municipale fonde une partie de son action sur le soupçon.
L’opposition se dit: « Dénigrons, Soupçonnons , il en restera toujours quelque chose ».
Lors des différents conseils municipaux, vous avez toujours été très forts pour nous donner des conseils en matière de légalité administrative. 
Alors je ne vois que deux raisons à vos échecs:
  • Soit vous connaissiez les exigences de la loi en matière de requête auprès du tribunal administratif et vous avez sciemment posé votre requête au delà des 2 mois pour être débouté de celle-ci, sachant qu’elle n’aboutirait pas sur le fond. Cela vous permettait de continuer votre politique du soupçon.
  • Soit vous ne connaissiez pas les exigences de la loi en matière de requête auprès du tribunal administratif, et après tant d'années à la tête de la commune en qualité d'adjoint pour André Lafargue ou de DGS pour Olivier MARTINEZ, cela tendrait à  démontrer votre incapacité à mettre en forme et à suivre les dossiers administratifs.


Pour terminer sur ces épisodes juridiques, j’aimerais vous dire que, si vous aviez été présents lors de la dernière ou avant dernière commission patrimoine, vous auriez pu connaître le résultat de cette étude sur la maison Sentex, résultat qui montre le bien fondé de la convention que nous avons passée avec l’UPPA.


Dénigrer, détourner grossièrement des propos, médire, affirmer des contres-vérités, etc... ne devraient pas être des moyens utilisés dans le débat politique. J’espère, et c’est le souhait que je fais en ce début d’année, que la campagne électorale qui s’annonce, permettra d’avoir un véritable débat d’idées autour de deux sujets:
  • Le bilan de la municipalité actuelle que nous souhaitons défendre, même si nous pouvons  comprendre que l’on ne soit pas d’accord sur certains de nos choix. Nous pouvons en débattre.
  • Les projets des différentes listes en présence, ce qui nous changera de l’attitude de l’opposition tout au long du mandat; opposition qui n’a jamais été, me semble-t-il, force de propositions.

Je souhaite également qu’un maximum de Saint-Severins participent à ce débat, donnent leur avis, posent des questions, et donnent des pistes d’évolution, tout cela pour construire un avenir meilleur pour le plus grand nombre.

Meilleur vœux à tous avec mes souhaits pour chacun de santé et de bonheur partagé.


Jean Marc Fabier