Le débat démocratique est une
excellente chose et je suis heureux de constater que les électeurs
Saint-Severins ont une possibilité de choix dans ces futures élections
municipales.
Il y a quelques jours, la liste
concurrente tenait une réunion dans la salle du Térré, et grâce à media 40500,
j’ai pu visionner cette réunion.
En réalité j’ai assisté à un long
monologue de 2 heures d’une personne qui semblait, je dis bien
« semblait », très sûre d’elle
ou de lui en l’occurrence. Je dois dire qu’en écoutant ces propos, j’ai été
quelque peu scandalisé.
Nous avons eu droit à une
déformation et à une manipulation de la
réalité, à des mensonges souvent par omission, et à un recours systématique au
soupçon sur la majorité municipale actuelle.
J’ai essayé de trouvé le mot qui
pouvait le mieux convenir à cette manière d’orienter le débat. Je pense que
l’on peut parler de boniments, c’est à dire des « propos qui sont débités
pour convaincre et attirer la clientèle ». Nous avons à faire à un bonimenteur.
Je voudrais vous en donner
quelques exemples dans un domaine que je connais et dont j’ai la charge depuis
6 ans.
En premier je vous parlerai du
couvent des Jacobins.
En ce qui concerne la chapelle,
chapelle qui n’en est pas une d’ailleurs, puisque c’est une église,
- il oublie de dire qu’en 2014, cette église des
Jacobins était un lieu de stockage de matériel divers et variés, un lieu en
décrépitude et non entretenu depuis des décennies.
- Il oublie également de parler des travaux de
restauration que nous avons fait dans cette église des nfin en ce qui concerne la salle
de spectacle dans l’église des Jacobins, nous n’avons pas attendu Mr MARTINEZ,
nous avions déjà pris contact il y a plus de deux ans avec l’architecte qui a
réalisé la rénovation du couvent des Jacobins de Rennes. Nous avons travaillé
avec lui et nous avons également travaillé sur les plans que Stéphane Thouin,
Architecte des monuments historiques,
avait réalisé sous la mandature de Jean-Claude BRETHES. Je rappelle qu’à
cette époque le projet de la salle de spectacle était totalement financé et
subventionné à 80 % et que c’est Jean-Pierre Dalm qui a annulé ce projet. Les
finances de la ville ont alors été mises à contribution pour indemniser les
professionnels du bâtiment qui s’étaient engagés sur ce projet. Rappelons-nous
qui était le DGS de la ville à ce moment-là. Il me semble que c’était Mr
MARTINEZ.
Nous n’avons donc pas de leçon à
recevoir de ce monsieur et des ses amis, ni dans le domaine du patrimoine ni
dans le domaine de la culture, car je vous rappelle que ce sont eux qui ont mis
fin au festival des musiques croisées, festival de renommée nationale et dont
le directeur artistique n’était autre qu’Alex Duthil, le monsieur Jazz de
France Musique.
- Il oublie aussi de parler de l’état de la cour en 2014
et des travaux que nous avons réalisés sur le
sol de cette cour, et sur son éclairage et celui des coursives.
- Il oublie enfin de parler de la rénovation des toitures ouest et Sud, et du réaménagement
complet des deux ailes du musée.
Doit-on parler en réalité
d’oublis ou de mensonges par omission?
A un autre moment de son long
monologue, Il laisse croire, insidieusement, comme toujours, que des membres de
la majorité municipale auraient dit que ce n’était pas possible de faire une
salle de spectacle ou un réaménagement de l’hébergement.
La encore, mensonge, car nous
travaillons sur ce bâtiment emblématique depuis plus de six ans et nous
connaissons parfaitement les obligations liées au statut des monuments classés
ou inscrits, et qui n’empêche aucunement des travaux de restructuration.
Si les membres de l’opposition
municipale avaient participé aux réunions du comité patrimoine, ils sauraient
que nous avions fait une étude sur le réaménagement de l’hébergement, et que
c’est son coût qui nous a fait différer les travaux.
- Deuxième exemple, que je
souhaite évoquer, l’abbatiale , il affirme que les travaux de l’abbatiale
étaient prévus d’avance et ont débuté il y a 25 ans avec Jean-Claude Brethes,
ils se sont poursuivis avec Jean-Pierre Dalm, et nous, nous n’avons fait que les finitions.
Par comparaison avec une maison,
il nous dit que nos prédécesseurs auraient fait pour l’un, les fondations, pour
l’autre, le gros œuvre.
Il laisse supposer que nous n'y
sommes pour rien, et que les finitions ne représentent pas grand chose par
rapport au gros œuvre et aux fondations.
Les chiffres sont têtus et disent
le contraire.
Pour l’abbatiale, nous avons
investi chaque année ce que Mr Dalm et son équipe avait investit en 12 ans.
C’est à dire que la participation de la municipalité aux travaux de
l’abbatiale, sous notre mandature a été 6 fois supérieure aux deux mandatures
précédentes.
Par contre, en fonctionnement,
cela a du leur coûter un peu plus cher, car il devait vider tous les soirs les bassines pour récupérer
l’eau qui dégoulinait dans l’abbatiale. Ces bassines nous en avons trouvé
également dans le grenier de l’école de musique et dans ceux des Jacobins. La
politique patrimoniale de Mr MARTINEZ, c’était la politique des bassines car pour
lui, le patrimoine ce ne sont que des « vieilles pierres ».
Les dossiers patrimoine ne
l’intéressent pas et même s’il dit qu’il a accès à tous ces dossiers, il ne les
connais pas. Il fait même de grosses erreurs notamment quand il affirme que les
travaux de l’abbatiale sont subventionnés a 75%.
Le reste a charge pour la commune
n’est pas de 25% en moyenne, comme il l’affirme, mais de 37,5%. Ce sont des
chiffres que tout le monde peut avoir et notamment sur le document
« Retour en images » que nous avons distribué il y a quelques jours.
Cette erreur de 12,5%, cela
représente tout de même près de 380 000€. Alors je me pose beaucoup de questions
sur ses capacités à compter. Ces questions je me les posais déjà, il y a six
ans, quand il nous affirmait que la dette ce n’était rien et qu’il pouvait la
rembourser en 3 ans.
Les propos de notre opposant ne
cherchent qu’à mettre en valeur sa propre personne. Il est coutumier du fait
puisque les réunions de la liste concurrente ne sont qu’une série de longs
monologues de 2h00.
Est-ce la forme d’écoute qu’il
préconise pour la fonction de maire?
Est-ce cela le travail en équipe?
N’y a t’il personne d’autre dans
sa liste, capable de présenter une partie du programme?
Ces propos, enfin, si on les décortique, nous ramène à une
réalité qui est fort différente, et qui me fait dire que nous avons besoin de
tous vos suffrages pour gagner dès le 15 mars car il n’y aura qu’un tour.
Jean Marc Fabier