mardi 3 mars 2020

Le bonimenteur






Le débat démocratique est une excellente chose et je suis heureux de constater que les électeurs Saint-Severins ont une possibilité de choix dans ces futures élections municipales.



Il y a quelques jours, la liste concurrente tenait une réunion dans la salle du Térré, et grâce à media 40500, j’ai pu visionner cette réunion.



En réalité j’ai assisté à un long monologue de 2 heures d’une personne qui semblait, je dis bien « semblait »,  très sûre d’elle ou de lui en l’occurrence. Je dois dire qu’en écoutant ces propos, j’ai été quelque peu scandalisé.

Nous avons eu droit à une déformation et à une manipulation  de la réalité, à des mensonges souvent par omission, et à un recours systématique au soupçon sur la majorité municipale actuelle.



J’ai essayé de trouvé le mot qui pouvait le mieux convenir à cette manière d’orienter le débat. Je pense que l’on peut parler de boniments, c’est à dire des « propos qui sont débités pour convaincre et attirer la clientèle ». Nous avons à faire à un bonimenteur.



Je voudrais vous en donner quelques exemples dans un domaine que je connais et dont j’ai la charge depuis 6 ans.



En premier je vous parlerai du couvent des Jacobins.

En ce qui concerne la chapelle, chapelle qui n’en est pas une d’ailleurs, puisque c’est une église,

-      il oublie de dire qu’en 2014, cette église des Jacobins était un lieu de stockage de matériel divers et variés, un lieu en décrépitude et non entretenu depuis des décennies.

-      Il oublie également de parler des travaux de restauration que nous avons fait dans cette église des nfin en ce qui concerne la salle de spectacle dans l’église des Jacobins, nous n’avons pas attendu Mr MARTINEZ, nous avions déjà pris contact il y a plus de deux ans avec l’architecte qui a réalisé la rénovation du couvent des Jacobins de Rennes. Nous avons travaillé avec lui et nous avons également travaillé sur les plans que Stéphane Thouin, Architecte des monuments historiques,  avait réalisé sous la mandature de Jean-Claude BRETHES. Je rappelle qu’à cette époque le projet de la salle de spectacle était totalement financé et subventionné à 80 % et que c’est Jean-Pierre Dalm qui a annulé ce projet. Les finances de la ville ont alors été mises à contribution pour indemniser les professionnels du bâtiment qui s’étaient engagés sur ce projet. Rappelons-nous qui était le DGS de la ville à ce moment-là. Il me semble que c’était Mr MARTINEZ.



Nous n’avons donc pas de leçon à recevoir de ce monsieur et des ses amis, ni dans le domaine du patrimoine ni dans le domaine de la culture, car je vous rappelle que ce sont eux qui ont mis fin au festival des musiques croisées, festival de renommée nationale et dont le directeur artistique n’était autre qu’Alex Duthil, le monsieur Jazz de France Musique.


-      Il oublie aussi de parler de l’état de la cour en 2014 et des travaux que nous avons réalisés sur le  sol de cette cour, et sur son éclairage et celui des coursives.

-      Il oublie enfin de parler de la rénovation des  toitures ouest et Sud, et du réaménagement complet des deux ailes du musée.

Doit-on parler en réalité d’oublis ou de mensonges par omission?



A un autre moment de son long monologue, Il laisse croire, insidieusement, comme toujours, que des membres de la majorité municipale auraient dit que ce n’était pas possible de faire une salle de spectacle ou un réaménagement de l’hébergement.

La encore, mensonge, car nous travaillons sur ce bâtiment emblématique depuis plus de six ans et nous connaissons parfaitement les obligations liées au statut des monuments classés ou inscrits, et qui n’empêche aucunement des travaux de restructuration.

Si les membres de l’opposition municipale avaient participé aux réunions du comité patrimoine, ils sauraient que nous avions fait une étude sur le réaménagement de l’hébergement, et que c’est son coût qui nous a fait différer les travaux.




- Deuxième exemple, que je souhaite évoquer, l’abbatiale , il affirme que les travaux de l’abbatiale étaient prévus d’avance et ont débuté il y a 25 ans avec Jean-Claude Brethes, ils se sont poursuivis avec Jean-Pierre Dalm, et nous,  nous n’avons fait que les finitions.

Par comparaison avec une maison, il nous dit que nos prédécesseurs auraient fait pour l’un, les fondations, pour l’autre, le gros œuvre.

Il laisse supposer que nous n'y sommes pour rien, et que les finitions ne représentent pas grand chose par rapport au gros œuvre et aux fondations.

Les chiffres sont têtus et disent le contraire.

Pour l’abbatiale, nous avons investi chaque année ce que Mr Dalm et son équipe avait investit en 12 ans. C’est à dire que la participation de la municipalité aux travaux de l’abbatiale, sous notre mandature a été 6 fois supérieure aux deux mandatures précédentes.

Par contre, en fonctionnement, cela a du leur coûter un peu plus cher, car il devait vider  tous les soirs les bassines pour récupérer l’eau qui dégoulinait dans l’abbatiale. Ces bassines nous en avons trouvé également dans le grenier de l’école de musique et dans ceux des Jacobins. La politique patrimoniale de Mr MARTINEZ, c’était la politique des bassines car pour lui, le patrimoine ce ne sont que des « vieilles pierres ».



Les dossiers patrimoine ne l’intéressent pas et même s’il dit qu’il a accès à tous ces dossiers, il ne les connais pas. Il fait même de grosses erreurs notamment quand il affirme que les travaux de l’abbatiale sont subventionnés a 75%.

Le reste a charge pour la commune n’est pas de 25% en moyenne, comme il l’affirme, mais de 37,5%. Ce sont des chiffres que tout le monde peut avoir et notamment sur le document « Retour en images » que nous avons distribué il y a quelques jours.

Cette erreur de 12,5%, cela représente tout de même près de 380 000€. Alors je me pose beaucoup de questions sur ses capacités à compter. Ces questions je me les posais déjà, il y a six ans, quand il nous affirmait que la dette ce n’était rien et qu’il pouvait la rembourser en 3 ans.



Les propos de notre opposant ne cherchent qu’à mettre en valeur sa propre personne. Il est coutumier du fait puisque les réunions de la liste concurrente ne sont qu’une série de longs monologues de 2h00.

Est-ce la forme d’écoute qu’il préconise pour la fonction de maire?

Est-ce cela le travail en équipe?

N’y a t’il personne d’autre dans sa liste, capable de présenter une partie du programme?



Ces propos, enfin,  si on les décortique, nous ramène à une réalité qui est fort différente, et qui me fait dire que nous avons besoin de tous vos suffrages pour gagner dès le 15 mars car il n’y aura qu’un tour.



Jean Marc Fabier