dimanche 1 mars 2020

Le 15 mars refusons la haine et la violence

Samedi 29 février 2020, le seuil des 60 jours est franchi depuis les injures anonymes dégradant des murs de notre ville.
Ces injures n’ont pas sali que les murs de notre ville. Elles salissent aussi l’honneur de notre ville dès que des défaillances s’exposent dans la non condamnation de tels agissements.
En effet, ceux qui refusent de condamner ces méthodes sont en train de perdre leur âme en fuyant dans un lourd silence. Tous les colistiers d'Olivier Martinez, sans exception, ont été informés il y a plus de dix jours par courrier adressé personnellement par Jean-Marc Fabier. Aucun n'a pris ses distances avec la haine et la violence.

Il y a des circonstances qui sont un test d’une âme collective comme des consciences individuelles. Nous vivons ces circonstances actuellement à St Sever.


Si des élus perdent leur âme en refusant d’exprimer leur condamnation claire, leur condamnation ferme face à l’irrespect de la personne humaine comme des belles valeurs de la famille, les citoyens doivent en tirer toutes les conséquences.


Comme les citoyens doivent avec lucidité analyser certaines des propositions de la liste de M. Martinez sur les refuges potentiels d’hommes violents à destination des propres membres de leurs familles. St Sever ne doit pas devenir le réceptacle de tels profils.


L’ordre public, c’est d’abord le respect de la loi. La loi dans notre pays, c’est la sécurité des plus faibles, c’est la tranquillité de celles et ceux qui vivent en respectant la loi.


Aujourd’hui, avec une immense déception, nous sommes contraints de constater que St Sever ne bénéficie pas de l’unanimité naturelle pour condamner des méthodes qui sont indignes d’une démocratie locale sereine. Bien davantage, des propositions sont de nature à entrainer une escalade dans cette banalisation de la violence.


Avec ces deux constats, c’est une menace grave totalement inédite qui heurte la douceur de vivre que notre ville doit incarner de façon exemplaire.


La poursuite de surenchères électoralistes ne peut être compatible avec de telles menaces.


Le 15 mars, autour de l’équipe conduite par Arnaud Tauzin, les habitants de St Sever doivent témoigner leur volonté claire que St Sever ne devienne pas la capitale des Landes en matière de violences.


Les habitants de St Sever méritent en effet tellement mieux que de telles perspectives.

Claire Duprat