Samedi 29 février 2020, le seuil des 60 jours est franchi depuis les
injures anonymes dégradant des murs de notre ville.
Ces injures n’ont pas sali que les murs de notre ville. Elles salissent
aussi l’honneur de notre ville dès que des défaillances s’exposent dans la non
condamnation de tels agissements.
En effet, ceux qui refusent de condamner ces méthodes sont en train
de
perdre leur âme en fuyant dans un lourd silence. Tous les colistiers
d'Olivier Martinez, sans exception, ont été informés il y a plus de dix
jours par courrier adressé personnellement par Jean-Marc Fabier. Aucun
n'a pris ses distances avec la haine et la violence.
Il y a des circonstances qui sont un test d’une âme collective comme des
consciences individuelles. Nous vivons ces circonstances actuellement à St
Sever.
Si des élus perdent leur âme en refusant d’exprimer leur condamnation
claire, leur condamnation ferme face à l’irrespect de la personne humaine comme
des belles valeurs de la famille, les citoyens doivent en tirer toutes les
conséquences.
Comme les citoyens doivent avec lucidité analyser certaines des
propositions de la liste de M. Martinez sur les refuges potentiels d’hommes
violents à destination des propres membres de leurs familles. St Sever ne doit
pas devenir le réceptacle de tels profils.
L’ordre public, c’est d’abord le respect de la loi. La loi dans notre pays,
c’est la sécurité des plus faibles, c’est la tranquillité de celles et ceux qui
vivent en respectant la loi.
Aujourd’hui, avec une immense déception, nous sommes contraints de
constater que St Sever ne bénéficie pas de l’unanimité naturelle pour condamner
des méthodes qui sont indignes d’une démocratie locale sereine. Bien davantage,
des propositions sont de nature à entrainer une escalade dans cette banalisation
de la violence.
Avec ces deux constats, c’est une menace grave totalement inédite qui
heurte la douceur de vivre que notre ville doit incarner de façon
exemplaire.
La poursuite de surenchères électoralistes ne peut être compatible avec de
telles menaces.
Le 15 mars, autour de l’équipe conduite par Arnaud Tauzin, les habitants de
St Sever doivent témoigner leur volonté claire que St Sever ne devienne pas la
capitale des Landes en matière de violences.
Les habitants de St Sever méritent en effet tellement mieux que de telles
perspectives.
Claire Duprat